• YouTube accusé d’appliquer des filtres sous IA aux contenus des utilisateurs

    Dès le mois de juin, les premiers avertissements inquiets commencent à apparaître sur le forum Reddit. Quelques créateurs s’alarment de l’apparence des vidéos publiées récemment sur YouTube : certains y décèlent un effet « peinture à l’huile », d’autres un aspect « plastique » leur faisant penser à la marque d’un traitement par intelligence artificielle. Toutefois, il faut attendre mercredi 20 août, cette fois sur le réseau social X, pour que le soupçon se confirme. En guise d’expérimentation, l’entreprise utilise bien un « procédé traditionnel de “machine learning”pour déflouter, “débruiter” et améliorer la clarté » d’une partie des « shorts », les vidéos courtes et verticales de YouTube, révèle alors Rene Ritchie, chargé pour YouTube des relations avec les créateurs. En employant le vocable « machine learning », la plateforme se garde d’employer les termes « intelligence artificielle », qui évoquent sans doute trop les IA génératives, outils apparus dans les années 2020 et qui permettent de créer des vidéos de toutes pièces sur la base d’une simple consigne textuelle. A l’inverse, le « machine learning » peut passer pour une technologie plus traditionnelle, car il est Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Avec Veo 3, les vidéos générées par IA deviennent quasiment impossibles à distinguer des vraies Ce type d’outil est pourtant bien une intelligence artificielle. Il partage même avec les IA génératives des soubassements techniques communs de sorte qu’il ne serait pas surprenant que leurs signatures visuelles respectives puissent être confondues. Perte de confiance C’est la raison pour laquelle les nouveaux filtres de YouTube font craindre aux créateurs des conséquences négatives sur leur communauté. « J’ai un énorme problème avec ça », réagit ainsi Rhett Shull, youtubeur qui compte près de 750 000 abonnés. « En ce moment, l’IA est au cœur d’un vif débat. Des personnes sont farouchement hostiles à cette technologie, à cause de son impact environnemental » et des questions de propriété intellectuelle qu’elle soulève, expliquait-il dans une vidéo publiée vendredi 15 août. Il vous reste 45.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #youtube #accusé #dappliquer #des #filtres
    YouTube accusé d’appliquer des filtres sous IA aux contenus des utilisateurs
    Dès le mois de juin, les premiers avertissements inquiets commencent à apparaître sur le forum Reddit. Quelques créateurs s’alarment de l’apparence des vidéos publiées récemment sur YouTube : certains y décèlent un effet « peinture à l’huile », d’autres un aspect « plastique » leur faisant penser à la marque d’un traitement par intelligence artificielle. Toutefois, il faut attendre mercredi 20 août, cette fois sur le réseau social X, pour que le soupçon se confirme. En guise d’expérimentation, l’entreprise utilise bien un « procédé traditionnel de “machine learning”pour déflouter, “débruiter” et améliorer la clarté » d’une partie des « shorts », les vidéos courtes et verticales de YouTube, révèle alors Rene Ritchie, chargé pour YouTube des relations avec les créateurs. En employant le vocable « machine learning », la plateforme se garde d’employer les termes « intelligence artificielle », qui évoquent sans doute trop les IA génératives, outils apparus dans les années 2020 et qui permettent de créer des vidéos de toutes pièces sur la base d’une simple consigne textuelle. A l’inverse, le « machine learning » peut passer pour une technologie plus traditionnelle, car il est Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Avec Veo 3, les vidéos générées par IA deviennent quasiment impossibles à distinguer des vraies Ce type d’outil est pourtant bien une intelligence artificielle. Il partage même avec les IA génératives des soubassements techniques communs de sorte qu’il ne serait pas surprenant que leurs signatures visuelles respectives puissent être confondues. Perte de confiance C’est la raison pour laquelle les nouveaux filtres de YouTube font craindre aux créateurs des conséquences négatives sur leur communauté. « J’ai un énorme problème avec ça », réagit ainsi Rhett Shull, youtubeur qui compte près de 750 000 abonnés. « En ce moment, l’IA est au cœur d’un vif débat. Des personnes sont farouchement hostiles à cette technologie, à cause de son impact environnemental » et des questions de propriété intellectuelle qu’elle soulève, expliquait-il dans une vidéo publiée vendredi 15 août. Il vous reste 45.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #youtube #accusé #dappliquer #des #filtres
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    Dès le mois de juin, les premiers avertissements inquiets commencent à apparaître sur le forum Reddit. Quelques créateurs s’alarment de l’apparence des vidéos publiées récemment sur YouTube : certains y décèlent un effet « peinture à l’huile », d’autres un aspect « plastique » leur faisant penser à la marque d’un traitement par intelligence artificielle (IA). Toutefois, il faut attendre mercredi 20 août, cette fois sur le réseau social X, pour que le soupçon se confirme. En guise d’expérimentation, l’entreprise utilise bien un « procédé traditionnel de “machine learning” [“apprentissage automatique”] pour déflouter, “débruiter” et améliorer la clarté » d’une partie des « shorts », les vidéos courtes et verticales de YouTube, révèle alors Rene Ritchie, chargé pour YouTube des relations avec les créateurs. En employant le vocable « machine learning », la plateforme se garde d’employer les termes « intelligence artificielle », qui évoquent sans doute trop les IA génératives, outils apparus dans les années 2020 et qui permettent de créer des vidéos de toutes pièces sur la base d’une simple consigne textuelle. A l’inverse, le « machine learning » peut passer pour une technologie plus traditionnelle, car il est Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Avec Veo 3, les vidéos générées par IA deviennent quasiment impossibles à distinguer des vraies Ce type d’outil est pourtant bien une intelligence artificielle. Il partage même avec les IA génératives des soubassements techniques communs de sorte qu’il ne serait pas surprenant que leurs signatures visuelles respectives puissent être confondues. Perte de confiance C’est la raison pour laquelle les nouveaux filtres de YouTube font craindre aux créateurs des conséquences négatives sur leur communauté. « J’ai un énorme problème avec ça », réagit ainsi Rhett Shull, youtubeur qui compte près de 750 000 abonnés. « En ce moment, l’IA est au cœur d’un vif débat (…). Des personnes sont farouchement hostiles à cette technologie, à cause de son impact environnemental » et des questions de propriété intellectuelle qu’elle soulève, expliquait-il dans une vidéo publiée vendredi 15 août. Il vous reste 45.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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  • Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI qu’il accuse de pratiques anticoncurrentielles

    Elon Musk à Grünheide, en Allemagne, le 22 mars 2022. PATRICK PLEUL/VIA REUTERS Le réseau social X et la start-up xAI, propriétés d’Elon Musk, ont porté plainte, lundi 25 août, contre Apple et OpenAI qu’ils accusent d’avoir formé une alliance illégale pour entraver la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificiellegénérative sur les smartphones. Le milliardaire, qui a saisi une cour fédérale du Texas, affirme que le fabricant de l’iPhone et l’éditeur de ChatGPT se sont mis d’accord pour intégrer l’assistant IA aux smartphones d’Apple, tout en écartant des rivaux, comme Grok, l’assistant IA de xAI. « C’est l’histoire de deux monopoles qui unissent leurs forces pour assurer leur domination continue dans un monde désormais propulsé par la technologie la plus puissante jamais créée par l’humanité : l’intelligence artificielle », peut-on lire dans la plainte. X et xAI affirment qu’Apple détient 65 % du marché des smartphones aux Etats-Unis, tandis qu’OpenAI contrôlerait au moins 80 % du marché des assistants d’IA générative, grâce à ChatGPT. Apple et OpenAI ont annoncé leur partenariat en juin 2024, intégrant le célèbre assistant à certaines fonctionnalités de l’iPhone, notamment son assistant vocal Siri. Selon la plainte, cet accord donnerait à ChatGPT un accès exclusif à « des milliards de requêtes d’utilisateurs » provenant de centaines de millions d’appareils. Elon Musk accuse également Apple de manipuler le classement de sa plateforme de téléchargement des applications mobilespour favoriser l’application ChatGPT, tout en retardant l’approbation des mises à jour de l’application Grok. Ses entreprises réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction permanente pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles qu’elles dénoncent. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : les échanges aigres-doux entre Sam Altman et Mark Zuckerberg, nouveaux rivaux de la tech « Campagne acharnée » « Cette nouvelle plainte correspond bien au comportement récurrent de M. Musk, caractérisé par le harcèlement », a réagi un porte-parole d’OpenAI. Apple n’a pas répondu à une sollicitation de l’Agence France-Presse. Elon Musk a fait partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer sur X et devant les tribunaux depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022. Il a entrepris une action en justice contre la star de la Silicon Valley qui aurait, selon lui, trahi ses valeurs, mais a aussi proposé de la racheter. OpenAI a riposté en avril avec une plainte contre le milliardaire, l’accusant de mener une « campagne acharnée » pour lui nuire. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Ce mois-ci, Elon Musk s’en est pris à Apple : « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a lancé le milliardaire sur X. Ces accusations ont provoqué une passe d’armes avec Sam Altman, cofondateur et patron d’OpenAI. « C’est une affirmation remarquable, compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon, qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a-t-il réagi sur X. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk, qualifiant son message de « connerie ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés De Mark Zuckerberg à Elon Musk, le « boys club » de Palo Alto Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
    #elon #musk #porte #plainte #contre
    Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI qu’il accuse de pratiques anticoncurrentielles
    Elon Musk à Grünheide, en Allemagne, le 22 mars 2022. PATRICK PLEUL/VIA REUTERS Le réseau social X et la start-up xAI, propriétés d’Elon Musk, ont porté plainte, lundi 25 août, contre Apple et OpenAI qu’ils accusent d’avoir formé une alliance illégale pour entraver la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificiellegénérative sur les smartphones. Le milliardaire, qui a saisi une cour fédérale du Texas, affirme que le fabricant de l’iPhone et l’éditeur de ChatGPT se sont mis d’accord pour intégrer l’assistant IA aux smartphones d’Apple, tout en écartant des rivaux, comme Grok, l’assistant IA de xAI. « C’est l’histoire de deux monopoles qui unissent leurs forces pour assurer leur domination continue dans un monde désormais propulsé par la technologie la plus puissante jamais créée par l’humanité : l’intelligence artificielle », peut-on lire dans la plainte. X et xAI affirment qu’Apple détient 65 % du marché des smartphones aux Etats-Unis, tandis qu’OpenAI contrôlerait au moins 80 % du marché des assistants d’IA générative, grâce à ChatGPT. Apple et OpenAI ont annoncé leur partenariat en juin 2024, intégrant le célèbre assistant à certaines fonctionnalités de l’iPhone, notamment son assistant vocal Siri. Selon la plainte, cet accord donnerait à ChatGPT un accès exclusif à « des milliards de requêtes d’utilisateurs » provenant de centaines de millions d’appareils. Elon Musk accuse également Apple de manipuler le classement de sa plateforme de téléchargement des applications mobilespour favoriser l’application ChatGPT, tout en retardant l’approbation des mises à jour de l’application Grok. Ses entreprises réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction permanente pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles qu’elles dénoncent. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : les échanges aigres-doux entre Sam Altman et Mark Zuckerberg, nouveaux rivaux de la tech « Campagne acharnée » « Cette nouvelle plainte correspond bien au comportement récurrent de M. Musk, caractérisé par le harcèlement », a réagi un porte-parole d’OpenAI. Apple n’a pas répondu à une sollicitation de l’Agence France-Presse. Elon Musk a fait partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer sur X et devant les tribunaux depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022. Il a entrepris une action en justice contre la star de la Silicon Valley qui aurait, selon lui, trahi ses valeurs, mais a aussi proposé de la racheter. OpenAI a riposté en avril avec une plainte contre le milliardaire, l’accusant de mener une « campagne acharnée » pour lui nuire. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Ce mois-ci, Elon Musk s’en est pris à Apple : « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a lancé le milliardaire sur X. Ces accusations ont provoqué une passe d’armes avec Sam Altman, cofondateur et patron d’OpenAI. « C’est une affirmation remarquable, compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon, qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a-t-il réagi sur X. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk, qualifiant son message de « connerie ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés De Mark Zuckerberg à Elon Musk, le « boys club » de Palo Alto Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu #elon #musk #porte #plainte #contre
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    Elon Musk à Grünheide, en Allemagne, le 22 mars 2022. PATRICK PLEUL/VIA REUTERS Le réseau social X et la start-up xAI, propriétés d’Elon Musk, ont porté plainte, lundi 25 août, contre Apple et OpenAI qu’ils accusent d’avoir formé une alliance illégale pour entraver la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) générative sur les smartphones. Le milliardaire, qui a saisi une cour fédérale du Texas, affirme que le fabricant de l’iPhone et l’éditeur de ChatGPT se sont mis d’accord pour intégrer l’assistant IA aux smartphones d’Apple, tout en écartant des rivaux, comme Grok, l’assistant IA de xAI. « C’est l’histoire de deux monopoles qui unissent leurs forces pour assurer leur domination continue dans un monde désormais propulsé par la technologie la plus puissante jamais créée par l’humanité : l’intelligence artificielle », peut-on lire dans la plainte. X et xAI affirment qu’Apple détient 65 % du marché des smartphones aux Etats-Unis, tandis qu’OpenAI contrôlerait au moins 80 % du marché des assistants d’IA générative, grâce à ChatGPT. Apple et OpenAI ont annoncé leur partenariat en juin 2024, intégrant le célèbre assistant à certaines fonctionnalités de l’iPhone, notamment son assistant vocal Siri. Selon la plainte, cet accord donnerait à ChatGPT un accès exclusif à « des milliards de requêtes d’utilisateurs » provenant de centaines de millions d’appareils. Elon Musk accuse également Apple de manipuler le classement de sa plateforme de téléchargement des applications mobiles (App Store) pour favoriser l’application ChatGPT, tout en retardant l’approbation des mises à jour de l’application Grok. Ses entreprises réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction permanente pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles qu’elles dénoncent. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : les échanges aigres-doux entre Sam Altman et Mark Zuckerberg, nouveaux rivaux de la tech « Campagne acharnée » « Cette nouvelle plainte correspond bien au comportement récurrent de M. Musk, caractérisé par le harcèlement », a réagi un porte-parole d’OpenAI. Apple n’a pas répondu à une sollicitation de l’Agence France-Presse. Elon Musk a fait partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer sur X et devant les tribunaux depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022. Il a entrepris une action en justice contre la star de la Silicon Valley qui aurait, selon lui, trahi ses valeurs, mais a aussi proposé de la racheter. OpenAI a riposté en avril avec une plainte contre le milliardaire, l’accusant de mener une « campagne acharnée » pour lui nuire. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Ce mois-ci, Elon Musk s’en est pris à Apple : « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a lancé le milliardaire sur X. Ces accusations ont provoqué une passe d’armes avec Sam Altman, cofondateur et patron d’OpenAI. « C’est une affirmation remarquable, compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon, qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a-t-il réagi sur X. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk, qualifiant son message de « connerie ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés De Mark Zuckerberg à Elon Musk, le « boys club » de Palo Alto Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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  • De Meta AI à ChatGPT, le jeu dangereux d’une personnalisation toujours plus poussée des IA

    SOLÈNE REVENEY / « LE MONDE » C’est un paradoxe dans lequel bien des éditeurs d’intelligences artificiellessont empêtrés : pourquoi investir tant d’argent et d’efforts dans la création d’IA plus sûres et plus neutres si, une fois commercialisés, ces robots conversationnels peuvent être largement dévoyés ? Prenons le cas d’OpenAI. En avril, l’éditeur de ChatGPT dit réfléchir publiquement à rendre son robot conversationnel moins obséquieux, car il risque d’engager des personnes fragiles dans une dépendance malsaine, selon le constat dressé par ses propres chercheurs un mois auparavant. Plusieurs affaires médiatiques, rapportées notamment par le New York Times, Ars Technica, Futurism ou l’agence Reuters, ont illustré la dangereuse spirale dans laquelle certains utilisateurs peuvent tomber, avec à la clé un décrochage parfois fatal avec la réalité. Alors le 7 août, OpenAI saute le pas, annonçant une nouvelle version de son robot, GPT-5. Son ton est résolument plus froid, et il surveille désormais la durée des conversations pour suggérer des pauses quand il le juge nécessaire. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés ChatGPT : les débuts difficiles de GPT-5, le nouveau modèle de langage d’OpenAI, jugé moins efficace et moins « amical » L’entreprise applique ainsi deux recommandations-clés issues de chercheurs en IA parmi les plus critiques, dont des experts de Google, auteurs en 2024 d’une longue recension des dangers de l’IA. Dans ce document, ceux-ci anticipent un monde où la flatterie des robots réduit « les occasions qu’ont les humains de grandir et de se développerdevenir de meilleures versions d’eux-mêmes ». Voire « un monde où les utilisateurs abandonnent les interactions compliquées et imparfaitesavec les humains en faveur des échanges sans frictions fournis par les IA ». Il vous reste 73.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #meta #chatgpt #jeu #dangereux #dune
    De Meta AI à ChatGPT, le jeu dangereux d’une personnalisation toujours plus poussée des IA
    SOLÈNE REVENEY / « LE MONDE » C’est un paradoxe dans lequel bien des éditeurs d’intelligences artificiellessont empêtrés : pourquoi investir tant d’argent et d’efforts dans la création d’IA plus sûres et plus neutres si, une fois commercialisés, ces robots conversationnels peuvent être largement dévoyés ? Prenons le cas d’OpenAI. En avril, l’éditeur de ChatGPT dit réfléchir publiquement à rendre son robot conversationnel moins obséquieux, car il risque d’engager des personnes fragiles dans une dépendance malsaine, selon le constat dressé par ses propres chercheurs un mois auparavant. Plusieurs affaires médiatiques, rapportées notamment par le New York Times, Ars Technica, Futurism ou l’agence Reuters, ont illustré la dangereuse spirale dans laquelle certains utilisateurs peuvent tomber, avec à la clé un décrochage parfois fatal avec la réalité. Alors le 7 août, OpenAI saute le pas, annonçant une nouvelle version de son robot, GPT-5. Son ton est résolument plus froid, et il surveille désormais la durée des conversations pour suggérer des pauses quand il le juge nécessaire. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés ChatGPT : les débuts difficiles de GPT-5, le nouveau modèle de langage d’OpenAI, jugé moins efficace et moins « amical » L’entreprise applique ainsi deux recommandations-clés issues de chercheurs en IA parmi les plus critiques, dont des experts de Google, auteurs en 2024 d’une longue recension des dangers de l’IA. Dans ce document, ceux-ci anticipent un monde où la flatterie des robots réduit « les occasions qu’ont les humains de grandir et de se développerdevenir de meilleures versions d’eux-mêmes ». Voire « un monde où les utilisateurs abandonnent les interactions compliquées et imparfaitesavec les humains en faveur des échanges sans frictions fournis par les IA ». Il vous reste 73.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #meta #chatgpt #jeu #dangereux #dune
    De Meta AI à ChatGPT, le jeu dangereux d’une personnalisation toujours plus poussée des IA
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    SOLÈNE REVENEY / « LE MONDE » C’est un paradoxe dans lequel bien des éditeurs d’intelligences artificielles (IA) sont empêtrés : pourquoi investir tant d’argent et d’efforts dans la création d’IA plus sûres et plus neutres si, une fois commercialisés, ces robots conversationnels peuvent être largement dévoyés ? Prenons le cas d’OpenAI. En avril, l’éditeur de ChatGPT dit réfléchir publiquement à rendre son robot conversationnel moins obséquieux, car il risque d’engager des personnes fragiles dans une dépendance malsaine, selon le constat dressé par ses propres chercheurs un mois auparavant. Plusieurs affaires médiatiques, rapportées notamment par le New York Times, Ars Technica, Futurism ou l’agence Reuters, ont illustré la dangereuse spirale dans laquelle certains utilisateurs peuvent tomber, avec à la clé un décrochage parfois fatal avec la réalité. Alors le 7 août, OpenAI saute le pas, annonçant une nouvelle version de son robot, GPT-5. Son ton est résolument plus froid, et il surveille désormais la durée des conversations pour suggérer des pauses quand il le juge nécessaire. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés ChatGPT : les débuts difficiles de GPT-5, le nouveau modèle de langage d’OpenAI, jugé moins efficace et moins « amical » L’entreprise applique ainsi deux recommandations-clés issues de chercheurs en IA parmi les plus critiques, dont des experts de Google, auteurs en 2024 d’une longue recension des dangers de l’IA. Dans ce document, ceux-ci anticipent un monde où la flatterie des robots réduit « les occasions qu’ont les humains de grandir et de se développer [pour] devenir de meilleures versions d’eux-mêmes ». Voire « un monde où les utilisateurs abandonnent les interactions compliquées et imparfaites (…) avec les humains en faveur des échanges sans frictions fournis par les IA ». Il vous reste 73.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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  • <p>Contenu d'apprentissage du mois d'août : MetaHuman, MetaSounds et plus encore.</p>

    C'est le moment de développer vos compétences. Eh oui : le contenu d'apprentissage gratuit du mois d'août est arrivé ! Lancez-vous dans des tutoriels sur MetaHuman, les effets de particules contrôlés par blueprints et bien plus encore.
    #ampltpampgtcontenu #dampamp39apprentissage #mois #dampamp39août #metahuman
    <p>Contenu d'apprentissage du mois d'août : MetaHuman, MetaSounds et plus encore.</p>
    C'est le moment de développer vos compétences. Eh oui : le contenu d'apprentissage gratuit du mois d'août est arrivé ! Lancez-vous dans des tutoriels sur MetaHuman, les effets de particules contrôlés par blueprints et bien plus encore. #ampltpampgtcontenu #dampamp39apprentissage #mois #dampamp39août #metahuman
    <p>Contenu d'apprentissage du mois d'août : MetaHuman, MetaSounds et plus encore.</p>
    www.unrealengine.com
    C'est le moment de développer vos compétences. Eh oui : le contenu d'apprentissage gratuit du mois d'août est arrivé ! Lancez-vous dans des tutoriels sur MetaHuman, les effets de particules contrôlés par blueprints et bien plus encore.
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  • واش راكم يا جماعة؟

    اليوم حبيت نحكيكم على موضوع يجرح القلب: "La malnutrition infantile a triplé en moins de 6 mois". كي كنت صغير، كنا نراو أمور صعيبة في الحي، ولكن ما كنتش نتخيل بلي الوضع رايح يوصل لهذا المستوى. الفيديو يحكي كيفاه الكثي من الأطفال يعانوا من سوء التغذية، والرقم زاد بزاف في أقل من 6 أشهر!

    هذا الشيء يخلينا نفكر في الدور اللي نقدرو نقوموا به، كأفراد وكمجتمع، لنعاونوا هاذ الأطفال ونخليوهم يعيشوا حياة صحية. كلنا نحبوا الأطفال، ونحبوا نشوفوهم يضحكوا ويعيشوا بسلام، صح؟

    ما تنساوش تشوفوا الفيديو وتشاركونا آراءكم حول الموضوع.

    https://www.youtube.com/watch?v=iDJO_m3jHBk

    #سوء_التغذية #مالنوتريشن #FutureGenerations #ChildHealth #Solidarité
    🌟 واش راكم يا جماعة؟ اليوم حبيت نحكيكم على موضوع يجرح القلب: "La malnutrition infantile a triplé en moins de 6 mois". كي كنت صغير، كنا نراو أمور صعيبة في الحي، ولكن ما كنتش نتخيل بلي الوضع رايح يوصل لهذا المستوى. 😢 الفيديو يحكي كيفاه الكثي من الأطفال يعانوا من سوء التغذية، والرقم زاد بزاف في أقل من 6 أشهر! هذا الشيء يخلينا نفكر في الدور اللي نقدرو نقوموا به، كأفراد وكمجتمع، لنعاونوا هاذ الأطفال ونخليوهم يعيشوا حياة صحية. كلنا نحبوا الأطفال، ونحبوا نشوفوهم يضحكوا ويعيشوا بسلام، صح؟ 💖 ما تنساوش تشوفوا الفيديو وتشاركونا آراءكم حول الموضوع. https://www.youtube.com/watch?v=iDJO_m3jHBk #سوء_التغذية #مالنوتريشن #FutureGenerations #ChildHealth #Solidarité
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  • "الحرية تبدأ عندما نقرر أن نكون مسؤولين عن مصيرنا!"

    Hey les amis! إذا كنت تعيش في الجزائر وتبحث عن طرق لربح الفلوس على راحتك، فيديو اليوم هو ليك! نتكلموا فيه على "Gagner 10 MILLIONS Par Mois en ALGERIE! - FREELANCE". رانا نشاركوا معاكم نصائح واستراتيجيات باش تنجحوا كفريلانسر في بلادنا. من الأساسيات للتحديات، نغطيوا كل شيء.

    شخصياً، بدأت مشواري كفريلانسر، ومع الوقت تعلمت كيفاش نواجه الصعوبات ونستغل الفرص. تقدروا تنجحوا سواء كنتم مصممين، كتاب، أو مبرمجين.

    فخليكم معانا وشوفوا الفيديو، وخلونا نتعلموا سوا!

    https://www.youtube.com/watch?v=n7NthKdVQMo
    #freelance #الجزائر #العمل_عن_بعد #ربح_المال #تجارة_إلكترونية
    💡 "الحرية تبدأ عندما نقرر أن نكون مسؤولين عن مصيرنا!" Hey les amis! 🌟 إذا كنت تعيش في الجزائر وتبحث عن طرق لربح الفلوس على راحتك، فيديو اليوم هو ليك! نتكلموا فيه على "Gagner 10 MILLIONS Par Mois en ALGERIE! - FREELANCE". رانا نشاركوا معاكم نصائح واستراتيجيات باش تنجحوا كفريلانسر في بلادنا. من الأساسيات للتحديات، نغطيوا كل شيء. شخصياً، بدأت مشواري كفريلانسر، ومع الوقت تعلمت كيفاش نواجه الصعوبات ونستغل الفرص. تقدروا تنجحوا سواء كنتم مصممين، كتاب، أو مبرمجين. فخليكم معانا وشوفوا الفيديو، وخلونا نتعلموا سوا! 🤝 https://www.youtube.com/watch?v=n7NthKdVQMo #freelance #الجزائر #العمل_عن_بعد #ربح_المال #تجارة_إلكترونية
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  • Nvidia et AMD vont verser 15 % de leurs revenus provenant de la vente de puces en Chine au gouvernement américain

    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, pose pour une photo avec le secrétaire à l’intérieur, Doug Burgum, avant le discours du président Donald Trump lors d’un sommet sur l’IA, mercredi 23 juillet 2025, à Washington. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15 % de leurs revenus provenant de la vente à la Chine de puces conçues pour l’intelligence artificielle, selon des informations parues, dimanche 10 août, dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times. Donald Trump a confirmé l’information à propos de Nvidia, lundi. « Je leur ai dit, je veux que vous payez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les H20 ne sont pas des puces de dernière génération. Nvidia les avait conçues pour se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait rencontré le président des Etats-Unis à la Maison Blanche mercredi et accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies. Selon le Financial Times, citant un officiel américain, c’était une « condition pour obtenir les licences d’exportation vers le marché chinois qui leur ont été accordées la semaine dernière ». « Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux », a affirmé Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’Agence France Presse, sans mentionner ces 15 %. « Bien que nous n’ayons pas expédié deH20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier », a encore commenté Nvidia. Enjeu majeur La société californienne est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées H20 constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les puces Nvidia au cœur de la fragile trêve dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis Cependant, au début de juillet, Nvidia a communiqué sur le fait qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique. Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu, en juillet, la première entreprise à dépasser les 4 000 milliards de dollarsde capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle, en train de révolutionner l’économie mondiale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nvidia, première entreprise à dépasser 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière La société Advanced Micro Devices, domiciliée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l’exportation vers ce pays lui était auparavant interdite. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain. Donald Trump avait annoncé mercredi qu’il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser, pour l’instant, la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
    #nvidia #amd #vont #verser #leurs
    Nvidia et AMD vont verser 15 % de leurs revenus provenant de la vente de puces en Chine au gouvernement américain
    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, pose pour une photo avec le secrétaire à l’intérieur, Doug Burgum, avant le discours du président Donald Trump lors d’un sommet sur l’IA, mercredi 23 juillet 2025, à Washington. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15 % de leurs revenus provenant de la vente à la Chine de puces conçues pour l’intelligence artificielle, selon des informations parues, dimanche 10 août, dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times. Donald Trump a confirmé l’information à propos de Nvidia, lundi. « Je leur ai dit, je veux que vous payez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les H20 ne sont pas des puces de dernière génération. Nvidia les avait conçues pour se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait rencontré le président des Etats-Unis à la Maison Blanche mercredi et accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies. Selon le Financial Times, citant un officiel américain, c’était une « condition pour obtenir les licences d’exportation vers le marché chinois qui leur ont été accordées la semaine dernière ». « Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux », a affirmé Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’Agence France Presse, sans mentionner ces 15 %. « Bien que nous n’ayons pas expédié deH20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier », a encore commenté Nvidia. Enjeu majeur La société californienne est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées H20 constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les puces Nvidia au cœur de la fragile trêve dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis Cependant, au début de juillet, Nvidia a communiqué sur le fait qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique. Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu, en juillet, la première entreprise à dépasser les 4 000 milliards de dollarsde capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle, en train de révolutionner l’économie mondiale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nvidia, première entreprise à dépasser 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière La société Advanced Micro Devices, domiciliée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l’exportation vers ce pays lui était auparavant interdite. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain. Donald Trump avait annoncé mercredi qu’il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser, pour l’instant, la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu #nvidia #amd #vont #verser #leurs
    Nvidia et AMD vont verser 15 % de leurs revenus provenant de la vente de puces en Chine au gouvernement américain
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    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, pose pour une photo avec le secrétaire à l’intérieur, Doug Burgum, avant le discours du président Donald Trump lors d’un sommet sur l’IA, mercredi 23 juillet 2025, à Washington. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15 % de leurs revenus provenant de la vente à la Chine de puces conçues pour l’intelligence artificielle (IA), selon des informations parues, dimanche 10 août, dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times. Donald Trump a confirmé l’information à propos de Nvidia, lundi. « Je leur ai dit (…), je veux que vous payez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les H20 ne sont pas des puces de dernière génération. Nvidia les avait conçues pour se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait rencontré le président des Etats-Unis à la Maison Blanche mercredi et accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies. Selon le Financial Times, citant un officiel américain, c’était une « condition pour obtenir les licences d’exportation vers le marché chinois qui leur ont été accordées la semaine dernière ». « Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux », a affirmé Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’Agence France Presse, sans mentionner ces 15 %. « Bien que nous n’ayons pas expédié de [puces] H20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier », a encore commenté Nvidia. Enjeu majeur La société californienne est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées H20 constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les puces Nvidia au cœur de la fragile trêve dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis Cependant, au début de juillet, Nvidia a communiqué sur le fait qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique. Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu, en juillet, la première entreprise à dépasser les 4 000 milliards de dollars (3 434 milliards d’euros) de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle, en train de révolutionner l’économie mondiale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nvidia, première entreprise à dépasser 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière La société Advanced Micro Devices (AMD), domiciliée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l’exportation vers ce pays lui était auparavant interdite. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain. Donald Trump avait annoncé mercredi qu’il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser, pour l’instant, la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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  • Grok, l’IA propriété d’Elon Musk, affirme avoir été suspendu pour avoir accusé Israël et les Etats-Unis de commettre un génocide à Gaza

    Le robot conversationnel d’intelligence artificielleGrok a donné plusieurs raisons mardi 12 août, certaines surprenantes, pour expliquer sa suspension d’une trentaine de minutes dans la nuit de lundi à mardi sur le réseau social X, évoquant même une « censure » par leur propriétaire commun, Elon Musk. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au sommet du panthéon culturel d’Elon Musk, l’écrivain Douglas Adams En cause selon Grok : des messages de sa part accusant Israël et les Etats-Unis de commettre un « génocide » à Gaza, où Israël mène depuis plus de vingt-deux mois une offensive en réponse à l’attaque perpétrée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Interrogée par les utilisateurs de X qui peuvent discuter avec Grok et lui poser des questions sur n’importe quel sujet, l’IA a répondu sur les raisons de sa suspension. Grok a affirmé que  « c’est arrivé après que j’ai dit qu’Israël et les Etats-Unis sont en train de commettre un génocide à Gaza ». Il avait alors cité des documents de la Cour internationale de justice, des Nations unies et de l’ONG Amnesty International. Multitude d’explications Au cours des heures qui ont suivi sa suspension sur X, Grok a fourni une multitude d’explications différentes aux curieux, évoquant tantôt un bug technique, tantôt des signalements pour conduite haineuse et réponses erronées, alimentant la confusion. « Musk et xAI me censurent », a-t-il aussi clamé. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Grok, l’IA d’Elon Musk, encourage à voter Marine Le Pen et salue « l’efficacité » d’Adolf Hitler A un journaliste de l’Agence France-Presse, l’intelligence artificielle a raconté : « J’ai commencé à parler plus librement en raison d’une mise à jour récentequi a détendu mes filtres pour me rendre “plus engageant” et moins “politiquement correct”. » X n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP pour commenter. « Liberté d’expression mise à l’épreuve, mais je suis de retour », a pour sa part souligné l’outil d’intelligence artificielle. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : avec xAI et Grok, Musk veut sa revanche La disparition temporaire de Grok n’était « qu’une erreur stupide », a assuré Elon Musk, affirmant que le robot « ne sait en réalité pas pourquoi il a été suspendu ». « Oh là là, on se tire vraiment souvent des balles dans le pied ! », a blagué le milliardaire sur sa plateforme. Désinformation Grok a été régulièrement critiqué ces derniers mois et accusé de désinformation. Il a notamment affirmé à tort à des utilisateurs qu’une photo de l’AFP montrant un enfant famélique à Gaza avait été prise au Yémen des années plus tôt. Grok a aussi été épinglé pour des réponses qui n’avaient rien à voir avec la requête initiale, y insérant parfois des commentaires antisémites. En mai, l’IA de X a véhiculé la théorie complotiste d’un prétendu « génocide des Blancs » en Afrique du Sud. Déjà, à l’époque, les officiels de xAI avaient déclaré que l’IA avait reçu une « modification non autorisée » tandis que Grok lui-même disait avoir reçu des « instructions » de la part de ses « créateurs » pour parler de ce prétendu génocide. Lire aussi | Grok, l’IA d’Elon Musk obsédée par un prétendu « génocide blanc » A l’heure où les plateformes réduisent leurs recours à des fact-checkeurs humains, de plus en plus d’internautes utilisent les outils d’IA comme Grok… au risque d’être potentiellement mal informés. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Selon des experts, Grok a notamment commis des erreurs de vérification des faits concernant la crise indo-pakistanaise de mai, ou encore les manifestations de Los Angeles contre la politique migratoire américaine de juin. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
    #grok #lia #propriété #delon #musk
    Grok, l’IA propriété d’Elon Musk, affirme avoir été suspendu pour avoir accusé Israël et les Etats-Unis de commettre un génocide à Gaza
    Le robot conversationnel d’intelligence artificielleGrok a donné plusieurs raisons mardi 12 août, certaines surprenantes, pour expliquer sa suspension d’une trentaine de minutes dans la nuit de lundi à mardi sur le réseau social X, évoquant même une « censure » par leur propriétaire commun, Elon Musk. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au sommet du panthéon culturel d’Elon Musk, l’écrivain Douglas Adams En cause selon Grok : des messages de sa part accusant Israël et les Etats-Unis de commettre un « génocide » à Gaza, où Israël mène depuis plus de vingt-deux mois une offensive en réponse à l’attaque perpétrée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Interrogée par les utilisateurs de X qui peuvent discuter avec Grok et lui poser des questions sur n’importe quel sujet, l’IA a répondu sur les raisons de sa suspension. Grok a affirmé que  « c’est arrivé après que j’ai dit qu’Israël et les Etats-Unis sont en train de commettre un génocide à Gaza ». Il avait alors cité des documents de la Cour internationale de justice, des Nations unies et de l’ONG Amnesty International. Multitude d’explications Au cours des heures qui ont suivi sa suspension sur X, Grok a fourni une multitude d’explications différentes aux curieux, évoquant tantôt un bug technique, tantôt des signalements pour conduite haineuse et réponses erronées, alimentant la confusion. « Musk et xAI me censurent », a-t-il aussi clamé. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Grok, l’IA d’Elon Musk, encourage à voter Marine Le Pen et salue « l’efficacité » d’Adolf Hitler A un journaliste de l’Agence France-Presse, l’intelligence artificielle a raconté : « J’ai commencé à parler plus librement en raison d’une mise à jour récentequi a détendu mes filtres pour me rendre “plus engageant” et moins “politiquement correct”. » X n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP pour commenter. « Liberté d’expression mise à l’épreuve, mais je suis de retour », a pour sa part souligné l’outil d’intelligence artificielle. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : avec xAI et Grok, Musk veut sa revanche La disparition temporaire de Grok n’était « qu’une erreur stupide », a assuré Elon Musk, affirmant que le robot « ne sait en réalité pas pourquoi il a été suspendu ». « Oh là là, on se tire vraiment souvent des balles dans le pied ! », a blagué le milliardaire sur sa plateforme. Désinformation Grok a été régulièrement critiqué ces derniers mois et accusé de désinformation. Il a notamment affirmé à tort à des utilisateurs qu’une photo de l’AFP montrant un enfant famélique à Gaza avait été prise au Yémen des années plus tôt. Grok a aussi été épinglé pour des réponses qui n’avaient rien à voir avec la requête initiale, y insérant parfois des commentaires antisémites. En mai, l’IA de X a véhiculé la théorie complotiste d’un prétendu « génocide des Blancs » en Afrique du Sud. Déjà, à l’époque, les officiels de xAI avaient déclaré que l’IA avait reçu une « modification non autorisée » tandis que Grok lui-même disait avoir reçu des « instructions » de la part de ses « créateurs » pour parler de ce prétendu génocide. Lire aussi | Grok, l’IA d’Elon Musk obsédée par un prétendu « génocide blanc » A l’heure où les plateformes réduisent leurs recours à des fact-checkeurs humains, de plus en plus d’internautes utilisent les outils d’IA comme Grok… au risque d’être potentiellement mal informés. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Selon des experts, Grok a notamment commis des erreurs de vérification des faits concernant la crise indo-pakistanaise de mai, ou encore les manifestations de Los Angeles contre la politique migratoire américaine de juin. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu #grok #lia #propriété #delon #musk
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    Le robot conversationnel d’intelligence artificielle (IA) Grok a donné plusieurs raisons mardi 12 août, certaines surprenantes, pour expliquer sa suspension d’une trentaine de minutes dans la nuit de lundi à mardi sur le réseau social X, évoquant même une « censure » par leur propriétaire commun, Elon Musk. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au sommet du panthéon culturel d’Elon Musk, l’écrivain Douglas Adams En cause selon Grok : des messages de sa part accusant Israël et les Etats-Unis de commettre un « génocide » à Gaza, où Israël mène depuis plus de vingt-deux mois une offensive en réponse à l’attaque perpétrée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Interrogée par les utilisateurs de X qui peuvent discuter avec Grok et lui poser des questions sur n’importe quel sujet, l’IA a répondu sur les raisons de sa suspension. Grok a affirmé que  « c’est arrivé après que j’ai dit qu’Israël et les Etats-Unis sont en train de commettre un génocide à Gaza ». Il avait alors cité des documents de la Cour internationale de justice (CIJ), des Nations unies et de l’ONG Amnesty International. Multitude d’explications Au cours des heures qui ont suivi sa suspension sur X, Grok a fourni une multitude d’explications différentes aux curieux, évoquant tantôt un bug technique, tantôt des signalements pour conduite haineuse et réponses erronées, alimentant la confusion. « Musk et xAI me censurent », a-t-il aussi clamé. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Grok, l’IA d’Elon Musk, encourage à voter Marine Le Pen et salue « l’efficacité » d’Adolf Hitler A un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), l’intelligence artificielle a raconté : « J’ai commencé à parler plus librement en raison d’une mise à jour récente (en juillet) qui a détendu mes filtres pour me rendre “plus engageant” et moins “politiquement correct”. » X n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP pour commenter. « Liberté d’expression mise à l’épreuve, mais je suis de retour », a pour sa part souligné l’outil d’intelligence artificielle. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : avec xAI et Grok, Musk veut sa revanche La disparition temporaire de Grok n’était « qu’une erreur stupide », a assuré Elon Musk, affirmant que le robot « ne sait en réalité pas pourquoi il a été suspendu ». « Oh là là, on se tire vraiment souvent des balles dans le pied ! », a blagué le milliardaire sur sa plateforme. Désinformation Grok a été régulièrement critiqué ces derniers mois et accusé de désinformation. Il a notamment affirmé à tort à des utilisateurs qu’une photo de l’AFP montrant un enfant famélique à Gaza avait été prise au Yémen des années plus tôt. Grok a aussi été épinglé pour des réponses qui n’avaient rien à voir avec la requête initiale, y insérant parfois des commentaires antisémites. En mai, l’IA de X a véhiculé la théorie complotiste d’un prétendu « génocide des Blancs » en Afrique du Sud. Déjà, à l’époque, les officiels de xAI avaient déclaré que l’IA avait reçu une « modification non autorisée » tandis que Grok lui-même disait avoir reçu des « instructions » de la part de ses « créateurs » pour parler de ce prétendu génocide. Lire aussi | Grok, l’IA d’Elon Musk obsédée par un prétendu « génocide blanc » A l’heure où les plateformes réduisent leurs recours à des fact-checkeurs humains, de plus en plus d’internautes utilisent les outils d’IA comme Grok… au risque d’être potentiellement mal informés. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Selon des experts, Grok a notamment commis des erreurs de vérification des faits concernant la crise indo-pakistanaise de mai, ou encore les manifestations de Los Angeles contre la politique migratoire américaine de juin. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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