« Avec ChatGPT, j’ai parfois l’impression de ne plus savoir apprendre… » : comment motiver les étudiants à l’heure de l’IA ?
Depuis qu’elle est entrée à l’université en 2023, Sophieraconte avoir pris « la mauvaise habitude de s’appuyer sur ChatGPT pour plein de petits trucs, un peu par facilité ». Lorsqu’on la rencontre, fin juin, sur le campus des Grands-Moulins de l’université Paris Cité, où elle étudie la psychologie en L2, la jeune femme de 20 ans révise au soleil un oral de rattrapage sur une fiche écrite avec l’aide du fameux outil d’intelligence artificielle. L’IA lui sert aussi à préparer le plan de ses exposés, à peaufiner des travaux écrits qu’elle doit rendre, à faire des quiz pour tester ses connaissances, ou encore à résumer de longs articles de psychologie. « Lacan, Freud, etc. : c’est tellement indigeste, parfois. La tentation est grande de tout donner à ChatGPT pour qu’il le résume… » Mais Sophie confie vouloir essayer en L3 de « ’autolimiter » car, lâche-t-elle en souriant : « J’ai parfois l’impression de ne plus savoir apprendre, de ne plus savoir travailler ou lire un texte seule. » Difficile de ne pas faire le parallèle entre son témoignage et une étude du Massachusetts Institute of TechnologyL’étude a rapidement embrasé la Toile et la communauté académique en raison de son faible échantillon représentatif et des limites de son protocole expérimental, mais peut-être aussi en raison de la sensibilité du sujet abordé. Il vous reste 83.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
#avec #chatgpt #jai #parfois #limpression
« Avec ChatGPT, j’ai parfois l’impression de ne plus savoir apprendre… » : comment motiver les étudiants à l’heure de l’IA ?
Depuis qu’elle est entrée à l’université en 2023, Sophieraconte avoir pris « la mauvaise habitude de s’appuyer sur ChatGPT pour plein de petits trucs, un peu par facilité ». Lorsqu’on la rencontre, fin juin, sur le campus des Grands-Moulins de l’université Paris Cité, où elle étudie la psychologie en L2, la jeune femme de 20 ans révise au soleil un oral de rattrapage sur une fiche écrite avec l’aide du fameux outil d’intelligence artificielle. L’IA lui sert aussi à préparer le plan de ses exposés, à peaufiner des travaux écrits qu’elle doit rendre, à faire des quiz pour tester ses connaissances, ou encore à résumer de longs articles de psychologie. « Lacan, Freud, etc. : c’est tellement indigeste, parfois. La tentation est grande de tout donner à ChatGPT pour qu’il le résume… » Mais Sophie confie vouloir essayer en L3 de « ’autolimiter » car, lâche-t-elle en souriant : « J’ai parfois l’impression de ne plus savoir apprendre, de ne plus savoir travailler ou lire un texte seule. » Difficile de ne pas faire le parallèle entre son témoignage et une étude du Massachusetts Institute of TechnologyL’étude a rapidement embrasé la Toile et la communauté académique en raison de son faible échantillon représentatif et des limites de son protocole expérimental, mais peut-être aussi en raison de la sensibilité du sujet abordé. Il vous reste 83.54% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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