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    الفيديو يوري كيفاش التجارة بين الدول الإفريقية تقدر تزيد من فرص العمل وتنمّي الاقتصاد. بصراحة، عندي تجربة بسيطة مع التجارة مع إفريقيا، وفعلاً تزيد تعاملنا مع بلدان الجوار، وتفتح لنا آفاق جديدة.

    أنا نستنى بشوف آراءكم وتجاربكم في هذا المجال، كيفاش تفتكروا التجارة تقدر تكون جسر للتواصل بين الثقافات؟ راكم مستعدين لاستكشاف الفرص الجديدة مع بعضنا البعض؟

    تابعوا الفيديو هنا: https://www.youtube.com/watch?v=scKskAuziTs

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  • Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI qu’il accuse de pratiques anticoncurrentielles

    Elon Musk à Grünheide, en Allemagne, le 22 mars 2022. PATRICK PLEUL/VIA REUTERS Le réseau social X et la start-up xAI, propriétés d’Elon Musk, ont porté plainte, lundi 25 août, contre Apple et OpenAI qu’ils accusent d’avoir formé une alliance illégale pour entraver la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificiellegénérative sur les smartphones. Le milliardaire, qui a saisi une cour fédérale du Texas, affirme que le fabricant de l’iPhone et l’éditeur de ChatGPT se sont mis d’accord pour intégrer l’assistant IA aux smartphones d’Apple, tout en écartant des rivaux, comme Grok, l’assistant IA de xAI. « C’est l’histoire de deux monopoles qui unissent leurs forces pour assurer leur domination continue dans un monde désormais propulsé par la technologie la plus puissante jamais créée par l’humanité : l’intelligence artificielle », peut-on lire dans la plainte. X et xAI affirment qu’Apple détient 65 % du marché des smartphones aux Etats-Unis, tandis qu’OpenAI contrôlerait au moins 80 % du marché des assistants d’IA générative, grâce à ChatGPT. Apple et OpenAI ont annoncé leur partenariat en juin 2024, intégrant le célèbre assistant à certaines fonctionnalités de l’iPhone, notamment son assistant vocal Siri. Selon la plainte, cet accord donnerait à ChatGPT un accès exclusif à « des milliards de requêtes d’utilisateurs » provenant de centaines de millions d’appareils. Elon Musk accuse également Apple de manipuler le classement de sa plateforme de téléchargement des applications mobilespour favoriser l’application ChatGPT, tout en retardant l’approbation des mises à jour de l’application Grok. Ses entreprises réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction permanente pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles qu’elles dénoncent. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : les échanges aigres-doux entre Sam Altman et Mark Zuckerberg, nouveaux rivaux de la tech « Campagne acharnée » « Cette nouvelle plainte correspond bien au comportement récurrent de M. Musk, caractérisé par le harcèlement », a réagi un porte-parole d’OpenAI. Apple n’a pas répondu à une sollicitation de l’Agence France-Presse. Elon Musk a fait partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer sur X et devant les tribunaux depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022. Il a entrepris une action en justice contre la star de la Silicon Valley qui aurait, selon lui, trahi ses valeurs, mais a aussi proposé de la racheter. OpenAI a riposté en avril avec une plainte contre le milliardaire, l’accusant de mener une « campagne acharnée » pour lui nuire. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Ce mois-ci, Elon Musk s’en est pris à Apple : « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a lancé le milliardaire sur X. Ces accusations ont provoqué une passe d’armes avec Sam Altman, cofondateur et patron d’OpenAI. « C’est une affirmation remarquable, compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon, qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a-t-il réagi sur X. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk, qualifiant son message de « connerie ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés De Mark Zuckerberg à Elon Musk, le « boys club » de Palo Alto Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
    #elon #musk #porte #plainte #contre
    Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI qu’il accuse de pratiques anticoncurrentielles
    Elon Musk à Grünheide, en Allemagne, le 22 mars 2022. PATRICK PLEUL/VIA REUTERS Le réseau social X et la start-up xAI, propriétés d’Elon Musk, ont porté plainte, lundi 25 août, contre Apple et OpenAI qu’ils accusent d’avoir formé une alliance illégale pour entraver la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificiellegénérative sur les smartphones. Le milliardaire, qui a saisi une cour fédérale du Texas, affirme que le fabricant de l’iPhone et l’éditeur de ChatGPT se sont mis d’accord pour intégrer l’assistant IA aux smartphones d’Apple, tout en écartant des rivaux, comme Grok, l’assistant IA de xAI. « C’est l’histoire de deux monopoles qui unissent leurs forces pour assurer leur domination continue dans un monde désormais propulsé par la technologie la plus puissante jamais créée par l’humanité : l’intelligence artificielle », peut-on lire dans la plainte. X et xAI affirment qu’Apple détient 65 % du marché des smartphones aux Etats-Unis, tandis qu’OpenAI contrôlerait au moins 80 % du marché des assistants d’IA générative, grâce à ChatGPT. Apple et OpenAI ont annoncé leur partenariat en juin 2024, intégrant le célèbre assistant à certaines fonctionnalités de l’iPhone, notamment son assistant vocal Siri. Selon la plainte, cet accord donnerait à ChatGPT un accès exclusif à « des milliards de requêtes d’utilisateurs » provenant de centaines de millions d’appareils. Elon Musk accuse également Apple de manipuler le classement de sa plateforme de téléchargement des applications mobilespour favoriser l’application ChatGPT, tout en retardant l’approbation des mises à jour de l’application Grok. Ses entreprises réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction permanente pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles qu’elles dénoncent. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : les échanges aigres-doux entre Sam Altman et Mark Zuckerberg, nouveaux rivaux de la tech « Campagne acharnée » « Cette nouvelle plainte correspond bien au comportement récurrent de M. Musk, caractérisé par le harcèlement », a réagi un porte-parole d’OpenAI. Apple n’a pas répondu à une sollicitation de l’Agence France-Presse. Elon Musk a fait partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer sur X et devant les tribunaux depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022. Il a entrepris une action en justice contre la star de la Silicon Valley qui aurait, selon lui, trahi ses valeurs, mais a aussi proposé de la racheter. OpenAI a riposté en avril avec une plainte contre le milliardaire, l’accusant de mener une « campagne acharnée » pour lui nuire. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Ce mois-ci, Elon Musk s’en est pris à Apple : « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a lancé le milliardaire sur X. Ces accusations ont provoqué une passe d’armes avec Sam Altman, cofondateur et patron d’OpenAI. « C’est une affirmation remarquable, compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon, qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a-t-il réagi sur X. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk, qualifiant son message de « connerie ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés De Mark Zuckerberg à Elon Musk, le « boys club » de Palo Alto Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu #elon #musk #porte #plainte #contre
    Elon Musk porte plainte contre Apple et OpenAI qu’il accuse de pratiques anticoncurrentielles
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    Elon Musk à Grünheide, en Allemagne, le 22 mars 2022. PATRICK PLEUL/VIA REUTERS Le réseau social X et la start-up xAI, propriétés d’Elon Musk, ont porté plainte, lundi 25 août, contre Apple et OpenAI qu’ils accusent d’avoir formé une alliance illégale pour entraver la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) générative sur les smartphones. Le milliardaire, qui a saisi une cour fédérale du Texas, affirme que le fabricant de l’iPhone et l’éditeur de ChatGPT se sont mis d’accord pour intégrer l’assistant IA aux smartphones d’Apple, tout en écartant des rivaux, comme Grok, l’assistant IA de xAI. « C’est l’histoire de deux monopoles qui unissent leurs forces pour assurer leur domination continue dans un monde désormais propulsé par la technologie la plus puissante jamais créée par l’humanité : l’intelligence artificielle », peut-on lire dans la plainte. X et xAI affirment qu’Apple détient 65 % du marché des smartphones aux Etats-Unis, tandis qu’OpenAI contrôlerait au moins 80 % du marché des assistants d’IA générative, grâce à ChatGPT. Apple et OpenAI ont annoncé leur partenariat en juin 2024, intégrant le célèbre assistant à certaines fonctionnalités de l’iPhone, notamment son assistant vocal Siri. Selon la plainte, cet accord donnerait à ChatGPT un accès exclusif à « des milliards de requêtes d’utilisateurs » provenant de centaines de millions d’appareils. Elon Musk accuse également Apple de manipuler le classement de sa plateforme de téléchargement des applications mobiles (App Store) pour favoriser l’application ChatGPT, tout en retardant l’approbation des mises à jour de l’application Grok. Ses entreprises réclament plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction permanente pour mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles qu’elles dénoncent. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : les échanges aigres-doux entre Sam Altman et Mark Zuckerberg, nouveaux rivaux de la tech « Campagne acharnée » « Cette nouvelle plainte correspond bien au comportement récurrent de M. Musk, caractérisé par le harcèlement », a réagi un porte-parole d’OpenAI. Apple n’a pas répondu à une sollicitation de l’Agence France-Presse. Elon Musk a fait partie de l’équipe de onze personnes qui a fondé OpenAI en 2015, mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer sur X et devant les tribunaux depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022. Il a entrepris une action en justice contre la star de la Silicon Valley qui aurait, selon lui, trahi ses valeurs, mais a aussi proposé de la racheter. OpenAI a riposté en avril avec une plainte contre le milliardaire, l’accusant de mener une « campagne acharnée » pour lui nuire. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Ce mois-ci, Elon Musk s’en est pris à Apple : « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a lancé le milliardaire sur X. Ces accusations ont provoqué une passe d’armes avec Sam Altman, cofondateur et patron d’OpenAI. « C’est une affirmation remarquable, compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon, qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a-t-il réagi sur X. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk, qualifiant son message de « connerie ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés De Mark Zuckerberg à Elon Musk, le « boys club » de Palo Alto Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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  • Intelligence artificielle : les économistes s’inquiètent d’un risque de bulle financière

    Des investissements mirobolants, des valorisations boursières extravagantes et trop peu de profits pour l’instant, à l’exception du fabricant de microprocesseurs Nvidia : la folie de l’intelligence artificielleest-elle en passe de se transformer en bulle financière ? C’est la mise en garde lancée mi-août par Sam Altman, le PDG d’OpenAI. « Si l’on considère la plupart des bulles financières de l’histoire, comme la bulle Internet, on constate qu’il y avait une réalité : Internet était un phénomène majeur, les gens étaient surexcités. Sommes-nous dans une phase où les investisseurs dans leur ensemble sont surexcités par l’IA ? Je pense que oui. L’IA est-elle la chose la plus importante à venir depuis très longtemps ? Je pense que oui également », a-t-il déclaré à des journalistes américains. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés IA : Donald Trump lâche la bride à la Silicon Valley pour assurer aux Etats-Unis « une domination mondiale » L’inquiétude est de plus en plus partagée. « Je m’attends à un krach »,Technological Revolutions and Financial Capital : The Dynamics of Bubbles and Golden Ages, « révolutions technologiques et capital financier, les dynamiques des bulles et des âges d’or »,« Des trois acteurs en jeu, les investisseurs, les entreprises d’IA et les utilisateurs, les seuls à réaliser des profits sont les acteurs financiers dont les valorisations augmentent. C’est une situation de bulle typique : des plus-values ​​élevées et des profits faibles. » L’affaire a un petit goût de déjà-vu pour l’économiste, réputée pour ses travaux sur l’innovation, qui a examiné les cinq révolutions industrielles majeures : le métier à tisser mû par un moulin à aubes en Angleterre, la locomotive à vapeur de George Stephenson, l’acier d’Andrew Carnegie à Pittsburgh, la chaîne d’assemblage de Fordet le premier microprocesseur Intel. Toutes ont révolutionné l’Occident. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après le métavers, Mark Zuckerberg investit des dizaines de milliards de dollars dans la « superintelligence » grâce à ses résultats mirobolants Mais avant de s’installer durablement et de diffuser leurs effets à l’économie, ces innovations ont provoqué une frénésie d’investissements – trop de canaux en Angleterre, trop de chemins de fer peu rentables — et de spéculation financière détachée des réalités, provoquant krachs ou corrections boursières. Beaucoup, sur les marchés, ont en mémoire l’éclatement de la bulle Internet en l’an 2000. « La bulle de l’IA est aujourd’hui plus importante que celle des technologies de l’information des années 1990 », estimait mi-juillet Torsten Slok, économiste en chef du fonds Apollo. Il vous reste 73.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #intelligence #artificielle #les #économistes #sinquiètent
    Intelligence artificielle : les économistes s’inquiètent d’un risque de bulle financière
    Des investissements mirobolants, des valorisations boursières extravagantes et trop peu de profits pour l’instant, à l’exception du fabricant de microprocesseurs Nvidia : la folie de l’intelligence artificielleest-elle en passe de se transformer en bulle financière ? C’est la mise en garde lancée mi-août par Sam Altman, le PDG d’OpenAI. « Si l’on considère la plupart des bulles financières de l’histoire, comme la bulle Internet, on constate qu’il y avait une réalité : Internet était un phénomène majeur, les gens étaient surexcités. Sommes-nous dans une phase où les investisseurs dans leur ensemble sont surexcités par l’IA ? Je pense que oui. L’IA est-elle la chose la plus importante à venir depuis très longtemps ? Je pense que oui également », a-t-il déclaré à des journalistes américains. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés IA : Donald Trump lâche la bride à la Silicon Valley pour assurer aux Etats-Unis « une domination mondiale » L’inquiétude est de plus en plus partagée. « Je m’attends à un krach »,Technological Revolutions and Financial Capital : The Dynamics of Bubbles and Golden Ages, « révolutions technologiques et capital financier, les dynamiques des bulles et des âges d’or »,« Des trois acteurs en jeu, les investisseurs, les entreprises d’IA et les utilisateurs, les seuls à réaliser des profits sont les acteurs financiers dont les valorisations augmentent. C’est une situation de bulle typique : des plus-values ​​élevées et des profits faibles. » L’affaire a un petit goût de déjà-vu pour l’économiste, réputée pour ses travaux sur l’innovation, qui a examiné les cinq révolutions industrielles majeures : le métier à tisser mû par un moulin à aubes en Angleterre, la locomotive à vapeur de George Stephenson, l’acier d’Andrew Carnegie à Pittsburgh, la chaîne d’assemblage de Fordet le premier microprocesseur Intel. Toutes ont révolutionné l’Occident. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après le métavers, Mark Zuckerberg investit des dizaines de milliards de dollars dans la « superintelligence » grâce à ses résultats mirobolants Mais avant de s’installer durablement et de diffuser leurs effets à l’économie, ces innovations ont provoqué une frénésie d’investissements – trop de canaux en Angleterre, trop de chemins de fer peu rentables — et de spéculation financière détachée des réalités, provoquant krachs ou corrections boursières. Beaucoup, sur les marchés, ont en mémoire l’éclatement de la bulle Internet en l’an 2000. « La bulle de l’IA est aujourd’hui plus importante que celle des technologies de l’information des années 1990 », estimait mi-juillet Torsten Slok, économiste en chef du fonds Apollo. Il vous reste 73.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #intelligence #artificielle #les #économistes #sinquiètent
    Intelligence artificielle : les économistes s’inquiètent d’un risque de bulle financière
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    Des investissements mirobolants, des valorisations boursières extravagantes et trop peu de profits pour l’instant, à l’exception du fabricant de microprocesseurs Nvidia : la folie de l’intelligence artificielle (IA) est-elle en passe de se transformer en bulle financière ? C’est la mise en garde lancée mi-août par Sam Altman, le PDG d’OpenAI. « Si l’on considère la plupart des bulles financières de l’histoire, comme la bulle Internet, on constate qu’il y avait une réalité : Internet était un phénomène majeur, les gens étaient surexcités. Sommes-nous dans une phase où les investisseurs dans leur ensemble sont surexcités par l’IA ? Je pense que oui. L’IA est-elle la chose la plus importante à venir depuis très longtemps ? Je pense que oui également », a-t-il déclaré à des journalistes américains. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés IA : Donald Trump lâche la bride à la Silicon Valley pour assurer aux Etats-Unis « une domination mondiale » L’inquiétude est de plus en plus partagée. « Je m’attends à un krach »,Technological Revolutions and Financial Capital : The Dynamics of Bubbles and Golden Ages, « révolutions technologiques et capital financier, les dynamiques des bulles et des âges d’or »,« Des trois acteurs en jeu, les investisseurs, les entreprises d’IA et les utilisateurs, les seuls à réaliser des profits sont les acteurs financiers dont les valorisations augmentent. C’est une situation de bulle typique : des plus-values ​​élevées et des profits faibles. » L’affaire a un petit goût de déjà-vu pour l’économiste, réputée pour ses travaux sur l’innovation, qui a examiné les cinq révolutions industrielles majeures : le métier à tisser mû par un moulin à aubes en Angleterre (1771), la locomotive à vapeur de George Stephenson (1829), l’acier d’Andrew Carnegie à Pittsburgh (1875), la chaîne d’assemblage de Ford (1913) et le premier microprocesseur Intel (1971). Toutes ont révolutionné l’Occident. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après le métavers, Mark Zuckerberg investit des dizaines de milliards de dollars dans la « superintelligence » grâce à ses résultats mirobolants Mais avant de s’installer durablement et de diffuser leurs effets à l’économie, ces innovations ont provoqué une frénésie d’investissements – trop de canaux en Angleterre, trop de chemins de fer peu rentables — et de spéculation financière détachée des réalités, provoquant krachs ou corrections boursières. Beaucoup, sur les marchés, ont en mémoire l’éclatement de la bulle Internet en l’an 2000. « La bulle de l’IA est aujourd’hui plus importante que celle des technologies de l’information des années 1990 », estimait mi-juillet Torsten Slok, économiste en chef du fonds Apollo. Il vous reste 73.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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  • Sébastien Crozier, syndicaliste : « Standardiser la voix, c’est nier qu’une intonation est souvent une histoire »

    Sous prétexte d’amélioration, une vague d’outils d’analyse vocale déferle dans les entreprises. L’intelligence artificiellepromet plus d’objectivité et de performance. En réalité, c’est un travail placé sous surveillance émotionnelle. « Votre appel peut être enregistré à des fins de formation » : cette phrase familière camoufle désormais bien plus qu’un simple enregistrement. Derrière la collecte, il y a l’analyse ; derrière l’analyse, une interprétation ; et derrière l’interprétation, une intention. Le speech analytics, qui détecte stress, fatigue, doute ou enthousiasme, sort des centres d’appels pour pénétrer nos services internes, nos interactions professionnelles, nos entretiens d’évaluation… Les outils attribuent des scores, déclenchent des alertes. Demain, ils pourraient recommander promotions ou sanctions. La voix devient une simple donnée biométrique. Pourtant, elle n’est pas qu’un signal. Elle vibre, hésite, tremble, reflète nos journées, nos doutes, nos émotions. La standardiser, c’est nier qu’une intonation est souvent une histoire. Jugée « inappropriée » ? Alerte. Rythme jugé trop lent ? Risque de désengagement. Ton jugé trop vif ? Possible tension. Les autorités françaises et européennes l’ont compris : la voix est une donnée hautement sensible, permettant d’identifier une personne, mais aussi d’inférer son état émotionnel ou psychologique. Son traitement est interdit, sauf consentement libre et éclairé, ainsi que le prévoit le règlement général sur la protection des données– bientôt renforcé par l’IA Act. Mais en entreprise, que vaut ce consentement « libre » ? Peut-on refuser un outil imposé par la hiérarchie, comprendre ce que l’algorithme « a entendu » ou même contester ses conclusions ? Le consentement n’est pas une simple case à cocher, mais un droit fondamental. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’entreprise américaine Palantir suspectée de créer une base de données géante sur les citoyens De nombreuses études confirment les risques : stress accru des salariés sous écoute permanente, autocensure, affaiblissement des échanges spontanés, rupture de confiance, déshumanisation du travail. S’y ajoutent des biais matériels ou algorithmiques, comme la compression numérique, le filtrage des fréquences, l’altération du timbre par les réseaux téléphoniques ou par VoIP, qui pénalisant certains accents, voix féminines ou styles culturels. Il vous reste 50.04% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #sébastien #crozier #syndicaliste #standardiser #voix
    Sébastien Crozier, syndicaliste : « Standardiser la voix, c’est nier qu’une intonation est souvent une histoire »
    Sous prétexte d’amélioration, une vague d’outils d’analyse vocale déferle dans les entreprises. L’intelligence artificiellepromet plus d’objectivité et de performance. En réalité, c’est un travail placé sous surveillance émotionnelle. « Votre appel peut être enregistré à des fins de formation » : cette phrase familière camoufle désormais bien plus qu’un simple enregistrement. Derrière la collecte, il y a l’analyse ; derrière l’analyse, une interprétation ; et derrière l’interprétation, une intention. Le speech analytics, qui détecte stress, fatigue, doute ou enthousiasme, sort des centres d’appels pour pénétrer nos services internes, nos interactions professionnelles, nos entretiens d’évaluation… Les outils attribuent des scores, déclenchent des alertes. Demain, ils pourraient recommander promotions ou sanctions. La voix devient une simple donnée biométrique. Pourtant, elle n’est pas qu’un signal. Elle vibre, hésite, tremble, reflète nos journées, nos doutes, nos émotions. La standardiser, c’est nier qu’une intonation est souvent une histoire. Jugée « inappropriée » ? Alerte. Rythme jugé trop lent ? Risque de désengagement. Ton jugé trop vif ? Possible tension. Les autorités françaises et européennes l’ont compris : la voix est une donnée hautement sensible, permettant d’identifier une personne, mais aussi d’inférer son état émotionnel ou psychologique. Son traitement est interdit, sauf consentement libre et éclairé, ainsi que le prévoit le règlement général sur la protection des données– bientôt renforcé par l’IA Act. Mais en entreprise, que vaut ce consentement « libre » ? Peut-on refuser un outil imposé par la hiérarchie, comprendre ce que l’algorithme « a entendu » ou même contester ses conclusions ? Le consentement n’est pas une simple case à cocher, mais un droit fondamental. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’entreprise américaine Palantir suspectée de créer une base de données géante sur les citoyens De nombreuses études confirment les risques : stress accru des salariés sous écoute permanente, autocensure, affaiblissement des échanges spontanés, rupture de confiance, déshumanisation du travail. S’y ajoutent des biais matériels ou algorithmiques, comme la compression numérique, le filtrage des fréquences, l’altération du timbre par les réseaux téléphoniques ou par VoIP, qui pénalisant certains accents, voix féminines ou styles culturels. Il vous reste 50.04% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #sébastien #crozier #syndicaliste #standardiser #voix
    Sébastien Crozier, syndicaliste : « Standardiser la voix, c’est nier qu’une intonation est souvent une histoire »
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    Sous prétexte d’amélioration, une vague d’outils d’analyse vocale déferle dans les entreprises. L’intelligence artificielle (IA) promet plus d’objectivité et de performance. En réalité, c’est un travail placé sous surveillance émotionnelle. « Votre appel peut être enregistré à des fins de formation » : cette phrase familière camoufle désormais bien plus qu’un simple enregistrement. Derrière la collecte, il y a l’analyse ; derrière l’analyse, une interprétation ; et derrière l’interprétation, une intention. Le speech analytics, qui détecte stress, fatigue, doute ou enthousiasme, sort des centres d’appels pour pénétrer nos services internes, nos interactions professionnelles, nos entretiens d’évaluation… Les outils attribuent des scores, déclenchent des alertes. Demain, ils pourraient recommander promotions ou sanctions. La voix devient une simple donnée biométrique. Pourtant, elle n’est pas qu’un signal. Elle vibre, hésite, tremble, reflète nos journées, nos doutes, nos émotions. La standardiser, c’est nier qu’une intonation est souvent une histoire. Jugée « inappropriée » ? Alerte. Rythme jugé trop lent ? Risque de désengagement. Ton jugé trop vif ? Possible tension. Les autorités françaises et européennes l’ont compris : la voix est une donnée hautement sensible, permettant d’identifier une personne, mais aussi d’inférer son état émotionnel ou psychologique. Son traitement est interdit, sauf consentement libre et éclairé, ainsi que le prévoit le règlement général sur la protection des données (RGPD) – bientôt renforcé par l’IA Act. Mais en entreprise, que vaut ce consentement « libre » ? Peut-on refuser un outil imposé par la hiérarchie, comprendre ce que l’algorithme « a entendu » ou même contester ses conclusions ? Le consentement n’est pas une simple case à cocher, mais un droit fondamental. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’entreprise américaine Palantir suspectée de créer une base de données géante sur les citoyens De nombreuses études confirment les risques : stress accru des salariés sous écoute permanente, autocensure, affaiblissement des échanges spontanés, rupture de confiance, déshumanisation du travail. S’y ajoutent des biais matériels ou algorithmiques, comme la compression numérique, le filtrage des fréquences, l’altération du timbre par les réseaux téléphoniques ou par VoIP [« voix sur IP », une technique qui permet de transmettre des appels sur Internet], qui pénalisant certains accents, voix féminines ou styles culturels. Il vous reste 50.04% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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  • Elon Musk accuse Apple de favoriser ChatGPT dans son App Store, au détriment de Grok

    Apple se retrouve au milieu du champ de bataille entre Elon Musk, patron de xAI, et Sam Altman, PDG d’OpenAI. L’entreprise à la pomme est en effet accusée par le fondateur de SpaceX de favoritisme envers la maison mère de ChatGPT sur son magasin d’applications, l’App Store. « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IAautre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a ainsi écrit Elon Musk sur son réseau social, X, mardi 13 août. Sa société xAI, qui a développé l’assistant IA Grok, « va immédiatement engager une action en justice », a-t-il ajouté. L’App Store permet de télécharger des applications sur les appareils d’Apple, comme ses iPhone. Cette plateforme est cruciale pour les éditeurs qui espèrent être choisis par les consommateurs. Apple, qui donne peu d’informations sur ses critères de sélection concernant les applications mises en avant, a assuré, jeudi 14 août, que sa plateforme de téléchargement était « équitable et exempte de tout parti pris ». « Nous mettons en avant des milliers d’applications via des classements, des recommandations algorithmiques et des sélections éditoriales effectuées par des experts selon des critères objectifs », a déclaré le créateur de l’iPhone dans un message transmis à l’Agence France-Presse par courriel. Des accusations non étayées L’App Store est, depuis longtemps, vivement critiquée par de nombreuses autorités et entreprises, notamment Epic Games, l’éditeur du jeu vidéo Fortnite. La plateforme est accusée, tout comme le Play Store de Google, d’abuser de sa position dominante pour s’imposer comme un passage obligé pour le téléchargement d’une application et les paiements, en prélevant des commissions importantes sur les dépenses des utilisateurs. Lire aussi | Google perd son appel contre Epic Games et doit réformer son magasin d’applications mobiles Cependant, rien à l’heure actuelle ne vient étayer les accusations portées par Elon Musk à l’encontre d’Apple, comme en témoignent les « notes de communautés » ajoutées au message posté par l’homme d’affaires, mardi. Grâce à cet outil, qui permet d’apporter des précisions ou des corrections à des messages trompeurs ou faux, des internautes font remarquer que certains outils d’IA, comme Deepseek ou Perplexity, ont réussi par le passé à se hisser parmi les applications les plus téléchargées sur l’App Store. Comme le fait remarquer le média spécialisé The Verge, on pourrait par ailleurs considérer que l’anomalie ne réside pas tant dans le classement actuel des applications X et Grok sur l’App Store que dans le fait qu’elles y figurent encore. L’approche très laxiste des deux applications en matière de modération fait qu’elles contreviennent régulièrement aux règles du magasin d’application, note le site spécialisé. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Grok, l’IA d’Elon Musk, encourage à voter Marine Le Pen et salue « l’efficacité » d’Adolf Hitler Croisade d’Elon Musk contre OpenAI Les accusations d’Elon Musk ont en tout cas déclenché une passe d’armes, sur X, entre Elon Musk et Sam Altman, véritable cible de cette nouvelle croisade du milliardaire d’extrême droite. « C’est une affirmation remarquable compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a notamment écrit le second. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Le dirigeant de Tesla, SpaceX et X, entre autres entreprises, a fait partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015. Mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022, y compris en justice. En retard dans l’IA générative, Apple a lancé en 2024 « Apple Intelligence », une série de fonctionnalités dopées à l’IA, notamment grâce à un accord avec OpenAI. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés On a testé Apple Intelligence, les nouveaux outils d’IA déployés sur iOS 18.4 Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
    #elon #musk #accuse #apple #favoriser
    Elon Musk accuse Apple de favoriser ChatGPT dans son App Store, au détriment de Grok
    Apple se retrouve au milieu du champ de bataille entre Elon Musk, patron de xAI, et Sam Altman, PDG d’OpenAI. L’entreprise à la pomme est en effet accusée par le fondateur de SpaceX de favoritisme envers la maison mère de ChatGPT sur son magasin d’applications, l’App Store. « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IAautre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a ainsi écrit Elon Musk sur son réseau social, X, mardi 13 août. Sa société xAI, qui a développé l’assistant IA Grok, « va immédiatement engager une action en justice », a-t-il ajouté. L’App Store permet de télécharger des applications sur les appareils d’Apple, comme ses iPhone. Cette plateforme est cruciale pour les éditeurs qui espèrent être choisis par les consommateurs. Apple, qui donne peu d’informations sur ses critères de sélection concernant les applications mises en avant, a assuré, jeudi 14 août, que sa plateforme de téléchargement était « équitable et exempte de tout parti pris ». « Nous mettons en avant des milliers d’applications via des classements, des recommandations algorithmiques et des sélections éditoriales effectuées par des experts selon des critères objectifs », a déclaré le créateur de l’iPhone dans un message transmis à l’Agence France-Presse par courriel. Des accusations non étayées L’App Store est, depuis longtemps, vivement critiquée par de nombreuses autorités et entreprises, notamment Epic Games, l’éditeur du jeu vidéo Fortnite. La plateforme est accusée, tout comme le Play Store de Google, d’abuser de sa position dominante pour s’imposer comme un passage obligé pour le téléchargement d’une application et les paiements, en prélevant des commissions importantes sur les dépenses des utilisateurs. Lire aussi | Google perd son appel contre Epic Games et doit réformer son magasin d’applications mobiles Cependant, rien à l’heure actuelle ne vient étayer les accusations portées par Elon Musk à l’encontre d’Apple, comme en témoignent les « notes de communautés » ajoutées au message posté par l’homme d’affaires, mardi. Grâce à cet outil, qui permet d’apporter des précisions ou des corrections à des messages trompeurs ou faux, des internautes font remarquer que certains outils d’IA, comme Deepseek ou Perplexity, ont réussi par le passé à se hisser parmi les applications les plus téléchargées sur l’App Store. Comme le fait remarquer le média spécialisé The Verge, on pourrait par ailleurs considérer que l’anomalie ne réside pas tant dans le classement actuel des applications X et Grok sur l’App Store que dans le fait qu’elles y figurent encore. L’approche très laxiste des deux applications en matière de modération fait qu’elles contreviennent régulièrement aux règles du magasin d’application, note le site spécialisé. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Grok, l’IA d’Elon Musk, encourage à voter Marine Le Pen et salue « l’efficacité » d’Adolf Hitler Croisade d’Elon Musk contre OpenAI Les accusations d’Elon Musk ont en tout cas déclenché une passe d’armes, sur X, entre Elon Musk et Sam Altman, véritable cible de cette nouvelle croisade du milliardaire d’extrême droite. « C’est une affirmation remarquable compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a notamment écrit le second. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Le dirigeant de Tesla, SpaceX et X, entre autres entreprises, a fait partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015. Mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022, y compris en justice. En retard dans l’IA générative, Apple a lancé en 2024 « Apple Intelligence », une série de fonctionnalités dopées à l’IA, notamment grâce à un accord avec OpenAI. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés On a testé Apple Intelligence, les nouveaux outils d’IA déployés sur iOS 18.4 Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu #elon #musk #accuse #apple #favoriser
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    Apple se retrouve au milieu du champ de bataille entre Elon Musk, patron de xAI, et Sam Altman, PDG d’OpenAI. L’entreprise à la pomme est en effet accusée par le fondateur de SpaceX de favoritisme envers la maison mère de ChatGPT sur son magasin d’applications, l’App Store. « Apple agit de manière à rendre impossible pour toute entreprise d’IA [intelligence artificielle] autre qu’OpenAI d’atteindre la première place sur l’App Store, ce qui constitue une violation manifeste des règles de concurrence », a ainsi écrit Elon Musk sur son réseau social, X, mardi 13 août. Sa société xAI, qui a développé l’assistant IA Grok, « va immédiatement engager une action en justice », a-t-il ajouté. L’App Store permet de télécharger des applications sur les appareils d’Apple, comme ses iPhone. Cette plateforme est cruciale pour les éditeurs qui espèrent être choisis par les consommateurs. Apple, qui donne peu d’informations sur ses critères de sélection concernant les applications mises en avant, a assuré, jeudi 14 août, que sa plateforme de téléchargement était « équitable et exempte de tout parti pris ». « Nous mettons en avant des milliers d’applications via des classements, des recommandations algorithmiques et des sélections éditoriales effectuées par des experts selon des critères objectifs », a déclaré le créateur de l’iPhone dans un message transmis à l’Agence France-Presse par courriel. Des accusations non étayées L’App Store est, depuis longtemps, vivement critiquée par de nombreuses autorités et entreprises, notamment Epic Games, l’éditeur du jeu vidéo Fortnite. La plateforme est accusée, tout comme le Play Store de Google, d’abuser de sa position dominante pour s’imposer comme un passage obligé pour le téléchargement d’une application et les paiements, en prélevant des commissions importantes sur les dépenses des utilisateurs. Lire aussi | Google perd son appel contre Epic Games et doit réformer son magasin d’applications mobiles Cependant, rien à l’heure actuelle ne vient étayer les accusations portées par Elon Musk à l’encontre d’Apple, comme en témoignent les « notes de communautés » ajoutées au message posté par l’homme d’affaires, mardi. Grâce à cet outil, qui permet d’apporter des précisions ou des corrections à des messages trompeurs ou faux, des internautes font remarquer que certains outils d’IA, comme Deepseek ou Perplexity, ont réussi par le passé à se hisser parmi les applications les plus téléchargées sur l’App Store. Comme le fait remarquer le média spécialisé The Verge, on pourrait par ailleurs considérer que l’anomalie ne réside pas tant dans le classement actuel des applications X et Grok sur l’App Store que dans le fait qu’elles y figurent encore. L’approche très laxiste des deux applications en matière de modération fait qu’elles contreviennent régulièrement aux règles du magasin d’application, note le site spécialisé. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Grok, l’IA d’Elon Musk, encourage à voter Marine Le Pen et salue « l’efficacité » d’Adolf Hitler Croisade d’Elon Musk contre OpenAI Les accusations d’Elon Musk ont en tout cas déclenché une passe d’armes, sur X, entre Elon Musk et Sam Altman, véritable cible de cette nouvelle croisade du milliardaire d’extrême droite. « C’est une affirmation remarquable compte tenu de ce que j’ai entendu dire à propos d’Elon qui manipulerait X pour son propre bénéfice et celui de ses entreprises et pour nuire à ses concurrents ainsi qu’aux personnes qu’il n’apprécie pas », a notamment écrit le second. Sam Altman « ment comme il respire », a renchéri Elon Musk. Newsletter Newsletter Le Monde Newsletter Suivez-nous sur WhatsApp Le dirigeant de Tesla, SpaceX et X, entre autres entreprises, a fait partie de l’équipe de 11 personnes qui a fondé OpenAI en 2015. Mais il a quitté l’entreprise en 2018 et ne cesse de l’attaquer depuis le succès phénoménal de ChatGPT à la fin de 2022, y compris en justice. En retard dans l’IA générative, Apple a lancé en 2024 « Apple Intelligence », une série de fonctionnalités dopées à l’IA, notamment grâce à un accord avec OpenAI. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés On a testé Apple Intelligence, les nouveaux outils d’IA déployés sur iOS 18.4 Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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  • Nvidia et AMD vont verser 15 % de leurs revenus provenant de la vente de puces en Chine au gouvernement américain

    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, pose pour une photo avec le secrétaire à l’intérieur, Doug Burgum, avant le discours du président Donald Trump lors d’un sommet sur l’IA, mercredi 23 juillet 2025, à Washington. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15 % de leurs revenus provenant de la vente à la Chine de puces conçues pour l’intelligence artificielle, selon des informations parues, dimanche 10 août, dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times. Donald Trump a confirmé l’information à propos de Nvidia, lundi. « Je leur ai dit, je veux que vous payez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les H20 ne sont pas des puces de dernière génération. Nvidia les avait conçues pour se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait rencontré le président des Etats-Unis à la Maison Blanche mercredi et accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies. Selon le Financial Times, citant un officiel américain, c’était une « condition pour obtenir les licences d’exportation vers le marché chinois qui leur ont été accordées la semaine dernière ». « Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux », a affirmé Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’Agence France Presse, sans mentionner ces 15 %. « Bien que nous n’ayons pas expédié deH20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier », a encore commenté Nvidia. Enjeu majeur La société californienne est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées H20 constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les puces Nvidia au cœur de la fragile trêve dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis Cependant, au début de juillet, Nvidia a communiqué sur le fait qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique. Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu, en juillet, la première entreprise à dépasser les 4 000 milliards de dollarsde capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle, en train de révolutionner l’économie mondiale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nvidia, première entreprise à dépasser 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière La société Advanced Micro Devices, domiciliée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l’exportation vers ce pays lui était auparavant interdite. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain. Donald Trump avait annoncé mercredi qu’il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser, pour l’instant, la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
    #nvidia #amd #vont #verser #leurs
    Nvidia et AMD vont verser 15 % de leurs revenus provenant de la vente de puces en Chine au gouvernement américain
    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, pose pour une photo avec le secrétaire à l’intérieur, Doug Burgum, avant le discours du président Donald Trump lors d’un sommet sur l’IA, mercredi 23 juillet 2025, à Washington. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15 % de leurs revenus provenant de la vente à la Chine de puces conçues pour l’intelligence artificielle, selon des informations parues, dimanche 10 août, dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times. Donald Trump a confirmé l’information à propos de Nvidia, lundi. « Je leur ai dit, je veux que vous payez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les H20 ne sont pas des puces de dernière génération. Nvidia les avait conçues pour se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait rencontré le président des Etats-Unis à la Maison Blanche mercredi et accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies. Selon le Financial Times, citant un officiel américain, c’était une « condition pour obtenir les licences d’exportation vers le marché chinois qui leur ont été accordées la semaine dernière ». « Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux », a affirmé Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’Agence France Presse, sans mentionner ces 15 %. « Bien que nous n’ayons pas expédié deH20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier », a encore commenté Nvidia. Enjeu majeur La société californienne est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées H20 constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les puces Nvidia au cœur de la fragile trêve dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis Cependant, au début de juillet, Nvidia a communiqué sur le fait qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique. Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu, en juillet, la première entreprise à dépasser les 4 000 milliards de dollarsde capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle, en train de révolutionner l’économie mondiale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nvidia, première entreprise à dépasser 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière La société Advanced Micro Devices, domiciliée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l’exportation vers ce pays lui était auparavant interdite. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain. Donald Trump avait annoncé mercredi qu’il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser, pour l’instant, la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu #nvidia #amd #vont #verser #leurs
    Nvidia et AMD vont verser 15 % de leurs revenus provenant de la vente de puces en Chine au gouvernement américain
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    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, pose pour une photo avec le secrétaire à l’intérieur, Doug Burgum, avant le discours du président Donald Trump lors d’un sommet sur l’IA, mercredi 23 juillet 2025, à Washington. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15 % de leurs revenus provenant de la vente à la Chine de puces conçues pour l’intelligence artificielle (IA), selon des informations parues, dimanche 10 août, dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times. Donald Trump a confirmé l’information à propos de Nvidia, lundi. « Je leur ai dit (…), je veux que vous payez quelque chose à notre pays, parce que je vous accorde une exemption », a déclaré le président des Etats-Unis à des journalistes à la Maison Blanche, insistant sur le fait que les H20 ne sont pas des puces de dernière génération. Nvidia les avait conçues pour se conformer aux restrictions d’exportations de composants de pointe vers la Chine. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, avait rencontré le président des Etats-Unis à la Maison Blanche mercredi et accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies. Selon le Financial Times, citant un officiel américain, c’était une « condition pour obtenir les licences d’exportation vers le marché chinois qui leur ont été accordées la semaine dernière ». « Nous suivons les règles établies par le gouvernement américain pour notre participation aux marchés mondiaux », a affirmé Nvidia lundi dans une réponse écrite à l’Agence France Presse, sans mentionner ces 15 %. « Bien que nous n’ayons pas expédié de [puces] H20 en Chine depuis des mois, nous espérons que les règles de contrôle des exportations permettront à l’Amérique d’être compétitive en Chine et dans le monde entier », a encore commenté Nvidia. Enjeu majeur La société californienne est au cœur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées H20 constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les puces Nvidia au cœur de la fragile trêve dans la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis Cependant, au début de juillet, Nvidia a communiqué sur le fait qu’il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l’exportation vers le pays asiatique. Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu, en juillet, la première entreprise à dépasser les 4 000 milliards de dollars (3 434 milliards d’euros) de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle, en train de révolutionner l’économie mondiale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nvidia, première entreprise à dépasser 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière La société Advanced Micro Devices (AMD), domiciliée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l’exportation vers ce pays lui était auparavant interdite. Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain. Donald Trump avait annoncé mercredi qu’il comptait imposer 100 % de droits de douane sur les « puces et semi-conducteurs », sans préciser, pour l’instant, la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu
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