Adji Bousso Dieng, chercheuse en IA : « L’indépendance technologique de l’Afrique est menacée »
Adji Bousso Dieng au siège du Fonds monétaire international, à Washington le 13 avril 2023. BEHEEN PARVIN DABESTANI / WORLD BANK/ BEHEEN PARVIN DABEST Issue d’une famille modeste, Adji Bousso Dieng a grandi à Kaolack, au Sénégal, avant de partir étudier en France puis de s’installer aux Etats-Unis, où elle enseigne depuis 2021 les sciences et l’ingénierie à la prestigieuse université américaine de Princeton. Elle est la première professeure noire en informatique de cet établissement prestigieux. Panafricaniste revendiquée, la chercheuse en intelligence artificielle alerte sur la menace d’une « colonisation numérique » du continent. Votre parcours se déploie sur trois continents. Qu’est-ce qu’être africaine, pour vous, en 2025 ? C’est surtout être résilient. Etre née sur un continent qui affronte tant de chocs politiques, économiques et sociaux donne une grande force pour avancer. C’est ce qui m’a permis d’avoir confiance en moi dans un monde qui accorde peu de poids aux voix africaines. Vous avez grandi dans une famille nombreuse, sans votre père qui est mort dans votre prime enfance. Puis vous avez étudié en France avant de travailler aux Etats-Unis où vous avez été recrutée par Google. Comment expliquez-vous votre parcours ? Il vous reste 85.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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Adji Bousso Dieng, chercheuse en IA : « L’indépendance technologique de l’Afrique est menacée »
Adji Bousso Dieng au siège du Fonds monétaire international, à Washington le 13 avril 2023. BEHEEN PARVIN DABESTANI / WORLD BANK/ BEHEEN PARVIN DABEST Issue d’une famille modeste, Adji Bousso Dieng a grandi à Kaolack, au Sénégal, avant de partir étudier en France puis de s’installer aux Etats-Unis, où elle enseigne depuis 2021 les sciences et l’ingénierie à la prestigieuse université américaine de Princeton. Elle est la première professeure noire en informatique de cet établissement prestigieux. Panafricaniste revendiquée, la chercheuse en intelligence artificielle alerte sur la menace d’une « colonisation numérique » du continent. Votre parcours se déploie sur trois continents. Qu’est-ce qu’être africaine, pour vous, en 2025 ? C’est surtout être résilient. Etre née sur un continent qui affronte tant de chocs politiques, économiques et sociaux donne une grande force pour avancer. C’est ce qui m’a permis d’avoir confiance en moi dans un monde qui accorde peu de poids aux voix africaines. Vous avez grandi dans une famille nombreuse, sans votre père qui est mort dans votre prime enfance. Puis vous avez étudié en France avant de travailler aux Etats-Unis où vous avez été recrutée par Google. Comment expliquez-vous votre parcours ? Il vous reste 85.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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